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Litterallement "La voie du vieux guerrier" ou "Anciennes technique guerrières", le terme Kobudô peut être utilisé pour toute technique issue des Koryu (Anciennes écoles). Il convient d'être prudent, et c'est pour cette raison que le terme "Kobudô d'Okinawa" est utilisé pour les armes dont les techniques ont été développées sur l'île principale des Ryu kyu.

 

 

Maître Seisuke ADANIYA

Senseï Seisuke ADANIYA est né à Okinawa, quelques années après la guerre. Passionné d’Arts Martiaux il commence par pratiquer le judo et le kendo, mais très vite, il s’initie au Karate et au Kobudô. Après un court passage par le style Uechi Ryu, il se dirige définitivement vers le Shorin Ryu, dont les spécificités correspondent mieux à ses aspirations. 
Pendant de nombreuses années, il s’entraîne assidûment, en karate Shorin Ryu, avec Maître Shugoro NAKAZATO et en Kobudô, avec Maître Shimpo MATAYOSHI : deux grands Maîtres okinawaiens qui seront ses modèles et dont il appliquera les préceptes tout au long de sa vie.
Vers la fin des années 1970, Maître ADANIYA vient en France pour y enseigner les Arts Martiaux d’Okinawa et, finalement, décide d’y rester pour y fonder une famille. C’est alors le temps du passage de ses divers diplômes nationaux qui lui donneront la légitimité nécessaire pour enseigner sur le territoire français. En 1987, avec son épouse, il crée le NIPPON BUDO CLUB.

Après presque 50 ans d’un entraînement quotidien mené dans le respect absolu des traditions d’Okinawa, Maître ADANIYA pourrait s’enorgueillir d’avoir acquis une expérience solide, mais ce n’est pas bien le connaître que de croire qu’il va se contenter de ce qu’il a appris, au contraire, il pense qu’il peut toujours mieux faire…

C’est, d’ailleurs, dans cette perspective, qu’il y a 20 ans, il a décidé de démarrer des recherches sur les origines du karaté traditionnel pour en comprendre les techniques tenues secrètes et en apprendre les principes fondateurs.

Après avoir analysé sa propre pratique et travaillé avec les meilleurs experts qu’il ait pu rencontrer, il a maintenant décrypté les mécanismes régissant le renforcement de l’équilibre et le développement de la force interne. Devenir plus fort tout en protégeant son capital santé est la voie que Maitre ADANIYA à choisi.​​
Après 50 ans de pratique et 20 ans de recherches, il a atteint son objectif et est en mesure, maintenant, de le matérialiser à travers une méthode d’entraînement (bientôt terminée) dont il commence à voir les effets bénéfiques sur ses propres élèves.​
Senseï ADANIYA Seisuke est actuellement 9eme dan de karate shorin et 9eme dan de Kobudô d'Okinawa.

Pour conclure et mieux comprendre l’état d’esprit de Maître ADANIYA, très apprécié tant par ses qualités techniques qu’humaines, voici quelques-unes des règles qu’il s’applique à lui-même :


Travailler régulièrement : s’entraîner le plus souvent possible pour garder (ou retrouver) une bonne condition physique et pour pouvoir mémoriser l’apprentissage des techniques.
Faire preuve de patience : accepter de répéter indéfiniment les techniques de base afin d’automatiser les gestes et d’en ressentir les effets pour pouvoir les perfectionner.
S’entraîner avec humilité : apprendre avec simplicité, en acceptant les conseils. Ne jamais penser « je sais » car il n’y a pas d’obstacle plus efficace pour stopper définitivement toute progression.
Respecter les traditions : les « Anciens » avaient déjà tout découvert dans ce domaine et c’est les honorer que de respecter leur mémoire.

 

HISTOIRE et GENEALOGIE

Okinawa fut occupépar par la Chine et le Japon. Sous le coup d'une interdiction de posséder des armes, les habitants créèrent tout un arsenal d'armes improvisées à partir des outils et des instruments agraires.

Ainsi sont nés les Kobudô d'Okinawa.

Cet art de défense fut maintenus à Okinawa, grâce à une pratique secrète, le plus souvent de nuit.

A cette époque, les relations de Maître et disciple étaient très intime et l'entraînement très rigoureux se pratiquait d'une manière très réaliste.

Certains ratiquants sortirent de la masse pour devenir à leur tour des Maîtres. Deux de ces Maîtres ont marqué l'histoire du Kobudo, il s'agit de Maître Moden YABIKU et de Maître Shinko MATAYOSHI. Ils firent la synthèse et codifièrent l'enseignement du Kobudo, lui permettant, ainsi, de se transmettre, de génération en génération, jusqu'à nos jours.

Le Kobudo d'Okinawa est un art à part entière, indépendant du karate. Il nécessite un travail des bases et la maîtrise de katas spécifiquement créés pour le Kobudo. La pratique des armes d'Okinawa n'est pas un prolongement ou un complément de l'étude du Karate même s'il existe des bases communes dans la mesure ou, à Okinawa, de nombreux pratiquant de Karate pratiquent également les Kobudo.

IL n'est donc pas necesaire de travailler les katas de Karate avec des armes, ceux du Kobudo sont beaucoup plus appropriés.

L'apprentissage du Kobudo peut-être très dangereux. Il exige une parfaite maîtrise du corps ainsi que des armes, qui doivent en devenir une partie inséparable.
L'originalité des Kobudo d'Okinawa réside dans la synthèse qui en a été faite et dans l'état d'esprit qui présidait à leur emploi. Il n'y eut qu'à Okinawa que ces techniques furent développées avec une telle intensité et un tel degré de détails.
Ils sont réellement le reflet à la fois des possibilités physiques et des dispositions mentales de tout un peuple de paysans et de pêcheurs perpétuellement menacé, motivé par une farouche volonté d'indépendance et favorisé par l'habitude de résoudre avec astuce les problèmes posés par une existence difficile.

 

Maitre SHINKO MATAYOSHI


Maître Shinko MATAYOSHI , troisième fils de Shinchin (lui-même expert en Kobudo) naquit en 1888.
Dès son plus jeune âge, il étudia le BO d'Okinawa, l'EKU, le KAMA et le SAI sous la direction des maîtres AGENA CHOKUHO, SHISHI RYOKO, CHINEN YAMANE (Sakugawa) et de son père MATAYOSHI SHINCHIN.
Ensuite, le maître IREI OGI lui enseigna le TONKUWA (TONFA) et le NUNCHAKU.
Au début du siècle, afin d'approfondir ses connaissances en arts martiaux, Shinko effectua un grand voyage qui le fit passer par Hokkaido, Sakkaline, la Mandchourie, Shangha, Fukushu et Annan.

En Mandchourie, il suivit le difficile apprentissage du style de karate SHORINJI. Il apprit l'équitation, le maniement du couteau (lancer) et du lasso.

A Shanghaï le vieux Maître Chinois KINGAI l'initia à l'art du TIMBE, du SURUCHIN et du NUNTI ainsi qu'aux techniques de combat du style de la grue blanche, aux théapeutiques chinoises et à l'acupuncture.

En 1935 il rentra définitivement à Okinawa.

Il mourut en 1947 à l'âge de 59 ans.

 

Maître Shinpo MATAYOSHI


Après la guerre, Maître Shinpo MATAYOSHI, fils de Shinko, perpétua la tradition familiale en enseignant le Kobudo d'Okinawa dans la ville de Kawasaki dans le département de Kanagawa au Japon.
Il rentra à Okinawa en 1960, il poursuivit son enseignement dans le dojo Maître Seiko HIGA (du style Goju-ryu). Il fit de nombreux déplacements au Japon pour dispenser son enseignement.
Maître Shinpo MATAYOSHI avait pleinement conscience que dans le développement des arts martiaux, le succès international du Karatedo et l'absence de véritables enseignants de Kobudo nuiraient à son développement.

En conséquence, il décida de fonder le dojo KODOKAN du nom de son père (Shin Ko, ko signifiant : lumière) afin d'initier ses disciples authentiques aux secrets du Kobudo d'Okinawa.
En 1970, Shinpo MATAYOSHI fonda l'ASSOCIATION DE KOBUDO DES RYUKYU, qui par un enseignement traditionnel fondé sur l'exercice du corps et de l'esprit permet de cultiver chez les jeunes gens, de véritables valeurs morales sur lesquelles peut se baser la société.
A yant obtenu l'approbation gouvernementale, l'association fut renommée la FEDERATION DU KOBUDO D'OKINAWA (Okinawa Kobudo Renmei).

10eme dan de Kobudo et 10eme dan de karate il revêt au Japon le titre rarissime de " trésor impérial vivant ". Incarnant véritablement l'ère du kobudo traditionnel d'Okinawa.
Maître Shinpo MATAYOSHI est décédé en septembre 1997 à l'âge de 77 ans.

 

LES ARMES

Chaque arme peut faire l'objet d'une appelation spécifique : Bô jutsu par exemple signifie "techniques de bô" .

BO

Le bâton (Bo ou Kon) est l'arme la plus ancienne et la plus évidente. A l'origine, il était surtout utilisé comme instrument de travail par  les cultivateurs, marchands, artisans. Ils s'en servaient comme balancier pour transporter de lourdes charges sur leurs épaules ou pour la marche. Il est donc devenu tout naturellement également leur arme de défense.
Le véritable Bo d'Okinawa est plus épais en son centre et va en s'amincissant aux extrémités, ce qui lui permet d'être plus équilibré et plus pénétrant dans les coup d'estoc. Il constitue l'arme de base du Kobudo, celle que l'on étudie en premier et que l'on travaille toute sa vie. C'est l'arme du Kobudo qui possède le plus de techniques et de Katas

TONFA NUNCHAKU SAÏ KAMA SANSETSUKON SURUCHIN
KUWA / KUE TIMBE et SEIRYUTO TEKKO NUNTI SAI MUGE
EKU
NUNTI

LES KATAS

BO
Ichi no kata - Shushi no kun - Ufutun bo - Shoun no kun - Sakugawa no kun - Chikin no kun - Shishi no kun - Tsuken no kun - Tukumine no kun ichi - Tukumine no kun ni

SAI
Ichi no kata - Ni sho sai - San sho sai - Chinbaru no sai - san no kata

TONFA
Ichi no kata - Ni no Kata - Toyama no tonfa

NUNCHAKU
Ichi no kata - Ni no Kata - San no kata

SANSETSUKON
Hakuho

EKU
Chikin hakatsu no ekudi

KAMA
Kama no kata

NUNTI
Nunti no kata

KUWA
kuwa no ti

SURUCHIN
suruchin no toseki

TIMBE
timbe no kata

TEKKO
Matayoshi no Tekko